Le 25 août un flash info faisait un rappel des règles de civisme entre collaborateurs pour faire suite à différents messages anonymes qui calomniaient un élu (messages affichés sur des panneaux et distribués en divers endroits de l’Entreprise).
La définition du civisme du Larousse est la suivante : dévouement envers la collectivité, l’État, et participation régulière à ses activités, notamment par l’exercice du droit de vote.
Le fait déclencheur de ce flash info aurait mieux été qualifié de harcèlement – écrits anonymes diffamatoires, pénalement répréhensibles.
Il s’agit d’actes en opposition aux règles élémentaires de vie en société – de respect, de courtoisie, de savoir-vivre…, qui crée un climat délétère sur le site, qui a un impact négatif sur le moral de la personne ciblée et sur le climat en général dans l’entreprise.
Les réactions que nous avons recueillies en retour, et de l’intéressé lui-même, relevaient du malaise, d’un climat oppressif, d’une colère, d’une peur suite à l’acte posé par ce corbeau, et non du simple agacement qu’aurait causé un acte d’incivisme.
Ce nouveau fait au sein de notre entreprise signe une fois de plus le délitement du lien social, l’érosion de l’autorité et l’incapacité à protéger ici les salariés d’actes malveillants qualifiables pénalement. Pour cela il faut avoir la volonté d’identifier l’auteur.
Nous demandons donc à la Direction de déposer une plainte contre X pour prendre date contre le corbeau.
Le mal étant correctement nommé on peut commencer à agir sur les causes pour éviter de pleurer ses conséquences.
Si nous ne voulons pas que l’impunité s’installe, la peur doit changer de camp !
Sans civilité pas de civisme possible c’est la base de la démocratie.
Sans connaître l’histoire et au seul regard de cet article, je trouve déplorable l’usage des moyens de communications syndicales pour “régler des comptes” ! Quelle image donne t-on encore une fois aux salariés sur les syndicats ?
Bravo pour cet article.