Ce mardi a eu lieu la réunion de négociation du Protocole d’Accord Préélectoral (PAP).
Lors de cette réunion, l’entreprise doit convoquer toutes les organisations syndicales représentatives au niveau national y compris celles non-représentées dans l’entreprise, soit : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO.
Pour la CFE-CGC, ce sont les Délégués Syndicaux Patrick HOET et Frédéric VION qui ont participé à la négociation.
La CFDT a reçu l’appui de Mr Abdel Rachid YOUSFI et la CGT le soutien d’un membre de l’union locale CGT d’Oullins.
Plusieurs thèmes devaient être abordés lors de cette négociation dont notamment :
– La détermination du nombre de collèges électoraux : chez JTEKT il y a suffisamment de salariés de toutes les catégories pour avoir 3 collèges.
– La répartition du personnel de l’entreprise dans les différents collèges : Pas de modification par rapport aux élections précédentes – Ouvriers, ETAM, Cadres.
– La répartition du nombre de sièges d’élus titulaires et suppléants dans les collèges.
Dans une atmosphère assez surréelle entre CGT et CFDT, la négociation a rapidement pris une tournure inattendue avec le départ précipité du secrétaire général de la CGT Mr Abdel Afide YOUSFI et du représentant de l’union locale qui refusèrent de négocier.
Aussi, face à ce constat d’échec, nous nous interrogeons sur le sérieux et la volonté de l’ensemble des négociateurs, direction y compris, de bien vouloir arriver à un accord.
On l’aura compris, pour certains, le syndicalisme se résume uniquement dans l’octroi d’une dispense de travail au travers d’heures de délégation, d’impunité au travers de mandat de protection et de tirer la couverture par l’attractivité des activités sociales.
Est-ce bien là l’intérêt de l’entreprise et de ses salariés ?