Point de vue national
À partir du 5 novembre 16h47 et jusqu’à la fin de l’année, les femmes travaillent “bénévolement”, en raison de l’inégalité salariale qu’elles subissent.
À l’origine de ce calcul, l’économiste et fondatrice du collectif “Les Glorieuses“, Rebecca Amsellem. Elle s’inspire du mouvement initié par les femmes islandaises qui avaient décidé de quitter leur lieu de travail le 24 octobre à 14h38 pour protester contre les inégalités salariales.
Un écart de 9% à 17,4% en France.
En France, Rebecca se base sur les données d’Eurostat depuis plusieurs années pour dénoncer cet écart. Selon ces chiffres, l’écart de salaire horaire brut moyen entre les femmes et les hommes était de 15.4% en 2017, ce qui représente 38 jours payés en moins pour les femmes.
Dans l’Union Européenne, la France est plutôt mauvaise élève sur ce point. Elle se situe à la 5ème position du classement des écarts de rémunération par pays. Elle se place derrière la République-Tchèque, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suisse. Les meilleurs élèves étant l’Italie et la Belgique.
Point de vue JTEKT
Chez JTEKT, l’écart salarial femmes/hommes est de 3,15% (chiffre relevé lors de la présentation de l’index égalité homme/femme en réunion CE le 21 mai 2019) ce qui représente 8 jours payés en moins pour les femmes.
En prenant la même règle de calcul, cela signifie que les femmes chez JTEKT travailleront “bénévolement” à partir du jeudi 19 décembre jusqu’à la fin de l’année.