Pour faire suite à notre publication du 31 mars dernier, nous avons porté nos revendications lors de la deuxième réunion de négociation sur le processus d’APLD demandé par la Direction.
Conformément à nos engagements, nous avions porté des demandes précises :
• Avoir une vision claire et régulière de la stratégie de JEO pour encadrer les efforts demandés au redressement de l’Entreprise à terme.
• Connaitre la construction du budget 2021 mois par mois
• Avoir un traitement collectif de l’activité partielle avec des jours fixes imposés pour tous et inclure dans l’accord les services en exclusion pour qu’il n’y ait aucune dérogation.
• Un accord sur 12 mois (et pas 18 comme proposé) puisque basé sur un budget portant sur cette même durée. L’estimation des impacts liés à la crise des composants est aussi estimée à 1 an.
• Engagement à ne pas faire de PSE.
• Une indemnisation inchangée à 92% du net pour tous.
• Une modulation des jours d’activité partielle liés aux résultats en positif comme en négatif (crédit de jour lorsque les résultats sont supérieurs à 100%).
• Un plan de formation ambitieux pour valoriser les compétences de nos collaborateurs promus en interne et sans accompagnement certifiant garantissant leur employabilité à l’extérieur en cas de PSE….
La Direction a proposé :
► Un accord sur 12 mois
► Une revalorisation de +20% sur le budget 2021 de JEU (sans que l’on sache vraiment pourquoi le budget de formation JEU est passé de 250 000€ en 2016 à 92 000€ en 2021) et 2 actions de formation longue durée pour JALY (la Direction estimant que le budget de 205 000€ étant un budget suffisant). Une action formation que nous jugeons sans ambition.
► Un engagement à ne pas faire de PSE uniquement pendant la durée de l’accord (Ce qui correspond à la législation de toute manière)
► Une rémunération à 70% du brut (légal) avec une supra légale de 5% (idem accord actuel) ce qui conduit à un 92% potentiel avec l’aide de la cagnotte restante et jusqu’à épuisement de celle-ci. Pas de garantie du 92% sur la période donc….
► Un déclenchement de l’APLD :
– Pour les directs JALY : en fonction des perspectives de volumes avec préservation des embauchés au dépend des intérimaires et par rotation pour éviter de concentrer les AP toujours sur les mêmes personnes.
– Pour les indirects JALY : par l’atteinte de seuils objectifs du chiffre d’affaire par rapport au budget JALY. Les jours seraient calculés d’un mois sur l’autre sur la base des « forecast » considérés comme fiables. 5% d’écarts négatifs attendus correspondront à 1 jour d’AP, et autant de plus par seuils de 5% complémentaires. 90% d’atteinte de l’objectif correspondra donc a un besoin de 2 jours d’AP. Un seuil maxi de 8 jours par mois maximum
– Pour JEU : par l’atteinte de seuils objectifs du chiffre d’affaire par rapport au budget de la division Steering pour les indirects JEU. Les jours seraient calculés d’un mois sur l’autre sur la base des « forecast » considérés comme fiables. 5% d’écarts négatifs attendus correspondront à 1 jour d’AP, et autant de plus par seuils de 5% complémentaires. 90% d’atteinte de l’objectif correspondra donc a un besoin de 2 jours d’AP. Un seuil maxi de 8 jours par mois maximum.
► Un engagement sur une action de communication. Un engagement qui est pour nous clair et crédible pour JALY et quelque chose pour JEU que l’on attend depuis le 14/12 dernier.
► Une volonté de caler des jours d’AP de manière fixe et claire mais dont nous attendons une réelle autorité et contrôle, nous avons pour cela demander un suivi des dérogations.
► L’exclusion réelle des fonctions nécessaires au fonctionnement permanent de l’Entreprise :
– Infirmerie
– Gardiens
– La Direction JEU et JALY (demande de l’inspection du travail)
Nous avons confronté nos approches mais il reste du chemin à parcourir pour arriver à un accord potentiel.
Il reste un point important pour lequel nous n’avons pas de visibilité, il s’agit du taux d’indemnisation proposé par l’Etat qui l’a déjà réduit à 70% du brut et qui décale régulièrement, l’abaissement du taux à 60% voire à 40%. Ceci condamnerait une rémunération complètement inacceptable pour l’ensemble de la population concernée. Il faut encadrer cette éventualité par des garanties bien meilleures de la part de la Direction.
Une prochaine réunion aura lieu mardi 13 Avril.
Au vu des éléments présentés en séance, nous avons donc ajouté à nos revendications :
• Une garantie d’un impact salarial de maximum 40% mensuel pour le personnel direct. (ce qui serait identique à celui des indirects qui ont un talon de 8 jours d’activité partielle maximum).
• Pas d’impact de l’Activité Partielle sur le budget du CSE Social.