Notre mandature s’achève, faisons un bilan ensemble… (4 et fin)

Notre mandature s’achève, faisons un bilan ensemble… (4 et fin)

Episode 4 et fin

RTT et NAO

La négociation de la fusion fut longue et compliquée, le dialogue social est difficile avec de nouveaux équilibres et acteurs autour de la table ; nous avons poussé pour conserver les 15 jours de RTT pour les personnels en journée, mais cela se fera au prix d’une durée de travail augmentée, de 3 minutes par jour, encore une fois pas de cadeau pour les ETAM de journée, qui sont les mal-aimés, les déconsidérés de l’entreprise, tant du point de vue de la direction que de la CGT pour lesquels ils ne sont pas le cœur de cible!

Cette année les NAO ont été nationales, nous avions posé comme première revendication que les rattrapages des minimums de rémunération nationales soient réalisés avant augmentation (donc cela se cumule). Nous étions les seuls à insister sur ce point, et nous avons finalement réussi à l’obtenir. Cela a été un gain très important pour tous les cadres dont le salaire a été augmenté pour être conformes aux minimaux nationaux. Ne pas négocier ce point aurait été une double peine : vous auriez perdu votre droit à être au minimum national jusqu’à ce jour et on vous aurait donné l’illusion d’être augmenté alors que l’augmentation était une obligation légale !

Ensuite, nous avons obtenu 4,3% d’augmentation générale ; c’était l’accord NAO à la fin de la négociation. Mais la Direction a jugé opportun de modifier ce résultat site par site, le soir après la négociation, pour servir l’intérêt de certains syndicats (mais pas la CFE-CGC). Conséquence à Irigny, le 4,3% est devenu 4%. Les 0,3% pris aux ETAM et aux cadres ont été utilisés pour assurer un minimum d’augmentation aux salaires les plus bas, leur donnant des augmentations bien supérieures à 4%.

Cet évènement nous fait dire qu’il est nécessaire qu’il y ait un contre-pouvoir fort des représentants du personnel Cadre et ETAM qui travaillent en journée sur le site d’Irigny pour défendre les collèges 2 et 3 face à une vision uniquement usine. Notre vision est qu’il faut arrêter d’opposer les uns contre les autres. Certes il est facile d’arrêter les usines lors des négociations salariales pour tordre le bras à la Direction, ce que nous ne pouvons pas faire pour montrer notre mécontentement, si ce n’est de démissionner les uns après les autres, en prenant 20 à 30% d’augmentation de salaire dans un marché de l’emploi très porteur.

Il reste des combats à mener, notamment sur la représentativité des cadres dans l’entreprise, qui est mise à mal par la Direction et les syndicats non signataires de l’accord CSE Central. Le CSEC va gérer tous les sujets nationaux, qui sont nombreux étant donné que nous sommes dorénavant tous salariés de la même entreprise, qui comprend 3 établissements.
La loi impose au minimum 2 élus/site soit 6 élus dont 1 cadre, c’est inacceptable par rapport au nombre de cadres que nous sommes à Irigny ! La CFE-CGC a proposé un accord d’entreprise CSEC plus représentatif des salariés: 5 élus à Irigny (1 par collège, 2 élus supplémentaires), 4 à Dijon (1 par collège, 1 élu supplémentaire) et 3 à Blois (1 par collège).
Le bras de fer engagé par les autres syndicats a pour seul objectif de maximiser le nombre de leurs élus, au prix d’un retard de la mise en place de cette instance qui est essentielle au fonctionnement de la nouvelle entité France.

Mais en l’absence de majorité dans la signature de l’accord (que nous sommes les seuls à avoir signé à ce jour) l’inspection du travail (la DREETS) a été saisie et a imposé l’application de la loi, c’est à dire 6 élus dont 1 cadre pour JTEKT France.

Le mandat est terminé…

La mandature en cours est arrivée à son terme au début de cette année, mais les élections n’ont pas pu se tenir à Irigny car il n’y a pas eu d’accord sur le PAP(Protocole d’Accord Pré-électoral).
Elles se sont néanmoins tenues à Blois et Dijon à la date prévue.
Comme pour les précédentes élections à Irigny, les syndicats non présents au 3ème collège manœuvrent pour diminuer le nombre de postes de ce collège, au détriment de la représentativité effective des salariés du site. La distorsion est d’autant plus grande que : les intérimaires sont comptés pour la représentativité (+17% en plus en collège 1, mais ne votent pas), les prestataires (– 14%, majoritairement 3ème collège) sont exclus de l’effectif, ainsi que les embauches en cours (-15%)!

Malgré cette représentativité très importante, nous déplorons l’incurie, qui est le mot qui caractérise ce que nous voyons lors de nos réunions du CSE et en négociation.

Mais pourquoi donc rechercher cette représentativité exacerbée alors qu’aucun travail n’est fourni lors des négociations ? A quoi peuvent donc servir les heures de délégations qui sont dépensées ?

Vous êtes appelés à voter pour élire les représentants du personnel qui vous représenteront pour les 4 prochaines années.

Votre destin est entre vos mains

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