L’inflation n’a de cesse de croitre et les salaires de JTEKT n’en tiennent toujours pas compte. L’ambiance déjà délétère s’accentue par la baisse du pouvoir d’achat et d’attractivité qui s’observent aujourd’hui par un flot continu de départs de l’entreprise.
La CFE-CGC entrevoit un risque important lié à la date d’application des minimaux conventionnels. La CFE-CGC a d’ores et déjà interpelé la direction plusieurs fois lors des derniers CSE, sans succès.
Il semble qu’un nombre important de salariés soient concernés par ces minimaux conventionnels dans l’entreprise. Nous avons demandé des données chiffrées à la direction lors des précédents CSE, données que nous n’avons pas obtenues. En effet, faute des conclusions des NAO précédentes, dont les augmentations qui en ont découlé étaient nulles ou trop faibles, beaucoup de personnes se seraient fait rattraper par la “voiture balai” que sont les conventions collectives (voir notre précédent article).
La direction nous a informé que légalement ils avaient une obligation de respecter les minimaux conventionnels sur l’année entière et donc les appliquer sur le mois de décembre, ce qui signifie – sans l’avoir expliqué – que les augmentations des NAO seraient alors pour beaucoup gommées par la précédente obligation de la direction.
Ce serait alors une rupture par rapport à la politique adoptée par JTEKT jusqu’alors. D’aussi loin que nous avons pu le vérifier, les mises à jour des minimaux conventionnels ont toujours été appliqués dans les mois suivant leur signature et au plus tard avant les NAO. La CFE-CGC s’interroge donc sur la raison d’un tel changement de politique.
Pour rappel les minimaux des ingénieurs et cadres de la métallurgie ont été revus à la hausse le 18/03/2022 .
Voici un schéma pour illustrer :