La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est en 1977, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des femmes le 8 mars. Elle a été instaurée en France en 1982.
Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour :
- fêter les victoires et les acquis
- faire entendre leurs revendications
- améliorer la situation des femmes
C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.
Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente.
La thématique cette année est la suivante : “Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes”.
Ce thème est associé au thème prioritaire de la 67e session de la Commission de la condition de la femme (CSW-67), à savoir “L’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles”.
Des actions pour promouvoir l’égalité
Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel.
Des choses restent à faire, y compris chez JTEKT….
Comme vous avez pu le lire dans nos articles précédents (comme sur l’égalité salariale H/F), rien n’est acquis dans notre société.
La mesure des écarts salariaux, basée sur une règle gouvernementale, ne permet pas un travail suffisamment efficace et permet de donner une bonne note aux entreprises quand bien même les écarts existent. On nous dira qu’on est dans la moyenne de la métallurgie… C’est peut-être vrai mais les personnes féminines qui quittent JTEKT s’en vont aussi pour arrêter d’être rattrapées par les minimas de leur catégorie.
Le sujet d’actualité qu’est la réforme des retraites, aurait pu être un bon exemple de remise à niveau, il semblerait que ce soit le contraire, les femmes sont les premières touchées négativement par cette réforme.
Enfin, il y a encore des réunions où certaines personnes refusent de serrer la main d’un collaborateur sous le prétexte que c’est une collaboratrice… La Direction devrait être intraitable lorsqu’informée ou même témoin, là aussi, il faut sans doute du temps pour que les choses changent.
A la CFE-CGC, il est une certitude, l’égalité est une priorité !